Quand on va au restaurant, qu’on est satisfait du service, il est courant de laisser un pourboire. Cette pratique, adoptée partout dans le monde, varie toutefois selon les régions. Si certains pays considèrent le pourboire comme une coutume bien ancrée, d’autres en limitent l’usage ou l’interdisent totalement. Découvrons ensemble les nuances de cette tradition universelle. Pourquoi laisse-t-on un pourboire ? Les origines du pourboire Le concept de pourboire aurait vu le jour en Angleterre au 18e siècle. Un propriétaire de restaurant aurait placé un pot avec l’inscription To Insure Promptness (Pour assurer la rapidité) sur le comptoir, incitant les clients pressés à y déposer quelques pièces pour un service prioritaire. Ces initiales ont donné naissance au mot tip, synonyme de pourboire en anglais. Plus tard, cette pratique s’est étendue à la France, où elle a pris le nom de pourboire, en référence au verre qu’on offrait en remerciement d’un service rendu. Dès le 19e siècle, les pourboires sont devenus un moyen de gratifier non seulement les serveurs, mais aussi d’autres professionnels, comme les chauffeurs de taxis, les coiffeurs ou les livreurs. Une tradition ancrée mais variée De nos jours, la culture du pourboire s’est globalisée, mais elle n’est pas uniforme. Selon les pays, le montant, la manière de le donner et même la perception de cette pratique diffèrent. En France, il est fréquent de laisser un petit montant arrondi, tandis qu’aux États-Unis, le pourboire est souvent attendu et peut représenter 15 à 20 % de l’addition. Qui sont les plus généreux en matière de pourboire ? Les champions du pourboire Les États-Unis sont souvent considérés comme le pays du pourboire par excellence. Là-bas, laisser un pourboire est quasi obligatoire, et ne pas le faire peut être interprété comme un manque de respect. La norme oscille entre 15 % et 20 […]