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Afrique du Sud

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Villes d'Afrique du Sud



L'Afrique du Sud est un pays d'Afrique qui possède la terre la plus au sud de ce continent. Le pays dispose de trois capitales : la capitale administrative est Pretoria, la capitale législative est Le Cap et la capitale judiciaire est Bloemfontein. Sa plus grande ville est Johannesbourg, le cœur économique du pays.

Économie de l'Afrique du Sud

L'Afrique du Sud a une économie très développée et des infrastructures économiques avancées, faisant du pays la première économie africaine et abritant 75% des plus grandes entreprises africaines. L'économie a progressé de 0,7% en 2019, mais pour 2020 et 2021, les taux de croissance attendus sont plus élevés, à 1,1% et 1,4%. Cependant, même si Ramaphosa a déclaré que stimuler la croissance économique, réduire le chômage et éviter les déclassements par les agences de notation de crédit constituaient les principales priorités économiques de son gouvernement, l'Afrique du Sud fait toujours face à une dette publique croissante, à des entreprises publiques inefficaces et à des pressions sur les dépenses, qui ont réduit le la compétitivité mondiale du pays.

Pays capitaliste favorable à l'économie de marché, l'Afrique du Sud a opté pour un libéralisme économique tempéré par une forte implication de l'État afin de réguler l'économie, de modifier la répartition inégalitaire des richesses et d'assurer une meilleure protection des catégories sociales historiquement et économiquement les plus défavorisés. Son réseau de transports, ses installations énergétiques (avec la seule centrale nucléaire du continent à Koeberg), en ont fait un pays quasi développé. Le pays bénéficie d'un sous-sol riche en matières premières comme l'or, dont il est l'un des principaux producteurs mondiaux, du platine et des métaux précieux, et surtout d'immenses réserves de charbon, première production minière du pays en 2016. En outre, les multinationales sud-africaines sont prospères et compétitives sur les marchés internationaux. Ainsi, sur les 100 plus grandes entreprises africaines, 61 sont sud-africaines.

Malheureusement, l'Afrique du Sud souffre toujours d'un taux de pauvreté et de chômage relativement élevé et se classe également dans les dix premiers pays du monde pour l'inégalité des revenus mesurée par le coefficient de Gini. Contrairement à la plupart des pays pauvres du monde, l'Afrique du Sud n'a pas d'économie informelle florissante. 15% seulement des emplois sud-africains se trouvent dans le secteur informel, contre environ la moitié au Brésil et en Inde et près des trois quarts en Indonésie.

Le taux de chômage en Afrique du Sud a légèrement augmenté en 2019 pour atteindre 27,9%; il est censé atteindre 28,4% en 2020 et 28,8% en 2021. Le taux de chômage du pays reste élevé, surtout si l'on tient compte de la population non active qui ne cherche plus de travail. En outre, les taux de chômage sont beaucoup plus élevés parmi la population jeune et la majorité noire des Sud-Africains, augmentant encore les inégalités dans un pays considéré comme l'un des plus inégaux au monde, où une plus petite partie de la population vit toujours avec un euro par jour.

L'Islam en Afrique du Sud

En Afrique du Sud environ 80 % de la population suit la religion chrétienne. La plupart des chrétiens sud-africains sont protestants. Il y a un certain nombre d'Églises chrétiennes sud-africaines. Il y a aussi environ 1,5 % de musulmans (souvent des Indiens ou originaires d'Indonésie), 1 % d'hindous et 0,2 % de juifs. Le pays compte aussi de petites communautés bouddhistes, des zoroastriens et des baha'is, et diverses sectes. Les trois quarts des Sud-Africains se déclarent chrétiens, 15 % sans religion.

L'islam est présent en Afrique du Sud depuis la période pré-coloniale. Il est venu par des contacts avec des marchands moyen-orientaux et d'Afrique de l'Est. Beaucoup de musulmans sud-africains sont des « coloured », notamment ceux dont les ancêtres sont venus comme esclaves de l'archipel indonésien : les Malais du Cap. D'autres musulmans, comme au Kwazulu-Natal, sont d'ethnie indienne : leurs ancêtres sont venus d'Asie du Sud comme marchands. À ce jour la proportion de musulmans en Afrique du Sud est d'environ 2.5 à 3.5 % de la population.

La grande majorité des musulmans sud-africains sont sunnites, mais certains se sont convertis au chiisme. L'influence de l'Iran a été grande en Afrique du Sud, mais elle a diminué dans les années 1990. Les musulmans sud-africains sont très mélangés aux adeptes des autres religions ; les différentes religions cohabitent paisiblement. La communauté indienne musulmane suit majoritairement l'école hanafite tandis que la communauté malaise suit le chaféisme, avec les indiens Kokni et les communautés est-africaines, et se réfère à l'université Al-Azhar, mais aussi à Umm-al Qura à La Mecque, et à d'autres universités saoudiennes et d'Asie du Sud. Quant au rite malékite, il est en progression du fait de l'immigration d'Africains du Nord et de l'Ouest. Il existe aussi des écoles islamiques en Afrique du Sud. Certaines institutions proposent des cours sur l'islam, et la charia et la finance islamique sont parfois enseignées.