L'Arabie Saoudite, aussi nommée Royaume d'Arabie Saoudite, est le plus grand des pays de la péninsule Arabique. Sa capitale et plus grande ville est Riyad. Chaque année, le pèlerinage à La Mecque attire des millions de musulmans venus du monde entier.

Économie de l'Arabie Saoudite

En octobre 2018, l'Arabie Saoudite était la plus grande économie du Moyen-Orient et la 18 ème plus grande du monde. L'Arabie Saoudite possède les deuxièmes plus grandes réserves de pétrole prouvées au monde et le pays est le plus grand exportateur de pétrole. Le pays possède également la cinquième plus grande réserve de gaz naturel prouvée et est considérée comme une "superpuissance énergétique". À noter que l'Arabie Saoudite est membre de l'OPEP et sa compagnie nationale Saudi Aramco en fait le premier producteur mondial de pétrole.

L’économie dirigée de l’Arabie Saoudite est basée sur le pétrole, en effet environ 63% des recettes budgétaires et 67% des recettes d'exportation du pays proviennent de l'industrie pétrolière. De plus, le Royaume est fortement dépendant des travailleurs étrangers, environ 80% des personnes employées dans le secteur privé n'étant pas saoudiennes. Les défis de l’économie saoudienne incluent l’arrêt ou l’inversion de la baisse du revenu par habitant, l’amélioration de l’éducation pour préparer les jeunes au marché du travail et la création d’emplois, la diversification de l’économie, la stimulation du secteur privé et de la construction de logements, ainsi que la réduction de la corruption et des inégalités.

Dans les années 90, l’Arabie Saoudite a connu une contraction importante de ses recettes pétrolières, associée à un taux de croissance démographique élevé. Le revenu par habitant est donc passé d'un de 11 700 dollars au plus fort du boom pétrolier de 1981 à 6 300 dollars en 1998. L'augmentation des cours du pétrole quelques années plus tard avait permis de booster le PIB par habitant à 17 000 dollars en 2007, mais a diminué depuis la chute du prix du pétrole au milieu de 2014.

En plus du pétrole et du gaz, l'Arabie Saoudite possède également un important secteur minier aurifère dans l'ancienne région de Mahd adh Dhahab ainsi que d'autres industries minières importantes et aussi un secteur agricole basé sur les légumes, les fruits, les dattes, etc. le bétail et un grand pic d'activité saisonière créé par les deux millions de pèlerins annuels du hajj.

L'industrie pétrochimique est le 2ème secteur économique du pays dans les exportations, faisant de l’Arabie Saoudite le 11ème fournisseur de produit pétrochimique du monde. De plus, pour diversifier son économie, l'Arabie Saoudite mise sur le secteur des énergies non carbonées, avec un plan de 100 milliards de dollars pour construire 16 réacteurs nucléaires d'ici 2030, et sur l'énergie solaire avec 100 autres milliards pour construire 41 Gigawatts de panneaux photovoltaïques en plein désert équivalent en énergie à 25 réacteurs nucléaires.

En 2016, afin de réduire la dépendance de l'économie saoudienne vis-à-vis du pétrole, le prince Muhammad Ben Salmane Al Saoud annonce une série de mesures dans le cadre d'un grand programme baptisé Vision 2030, qui prévoit la baisse des subventions, de nouvelles taxes, et la création d'un fond souverain à partir des recettes de 5 % du capital de Saudi Aramco. Sur le modèle des fonds norvégiens ou qataris, ce fonds d'environ 2 000 milliards de dollars serait chargé d'effectuer des investissements à l'étranger dans différents secteurs comme la technologie, les transports, l'industrie ou l'immobilier, afin de diversifier les recettes et de préparer l'après pétrole.

Chaque année, environ un quart de million de jeunes saoudiens entrent sur le marché du travail. Avec la mise en place de la première phase de la saoudisation, 70% des postes de vente devraient être occupés par des saoudiens. Cependant, le secteur privé reste encore largement dominé par les étrangers. Le taux de chômage local est de 12,9%, son plus haut niveau depuis plus de dix ans. Selon un rapport publié par Bloomberg Economics en 2018, le gouvernement doit créer 700 000 emplois d'ici 2020 pour atteindre son objectif de chômage de 9%.

Le tourisme en Arabie Saoudite

Bien que la majeure partie du tourisme en Arabie saoudite implique encore largement des pèlerinages religieux (omra et hajj), le secteur du tourisme de loisir se développe. Selon la Banque Mondiale, environ 14,3 millions de personnes ont visité l'Arabie Saoudite en 2012, ce qui en fait le 19ème pays le plus visité au monde. Le tourisme est une composante importante du projet Vision 2030 et, selon un rapport réalisé par BMI Research en 2018, le tourisme religieux et non religieux présente un potentiel d'expansion important pour le Royaume. En septembre 2019, le Royaume a annoncé son intention d'ouvrir des demandes de visa pour les visiteurs, permettant à des citoyens d'environ 50 pays d'obtenir des visas de tourisme en Arabie Saoudite.

L'islam en Arabie Saoudite

L'islam sunnite est la religion officielle du royaume d'Arabie Saoudite, le berceau de l'islam. L’Arabie Saoudite est l’un des rares pays à avoir une "police religieuse" (connue sous le nom de Haia ou Mutaween) qui patrouille dans les rues encourageant le bien et interdisant le mal en appliquant des codes vestimentaires, une séparation stricte des hommes et des femmes, la prière cinq fois par jour, l’interdiction de l’alcool et d’autres aspects de la charia.

La vie quotidienne est dominée par l'observance islamique. Les entreprises sont fermées trois ou quatre fois par jour pendant quelques minutes, pendant que les employés et les clients sont invités à patienter le temps de la prière. La fin de semaine est du vendredi au samedi et non du samedi au dimanche, car le vendredi est le jour le plus important de la semaine pour les musulmans. Jusqu'en 2016, le royaume utilisait le calendrier islamique lunaire, et non le calendrier grégorien international, mais en 2016, il a annoncé son basculement vers le calendrier grégorien à des fins civiles.