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Cameroun

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Villes de Cameroun



Le Cameroun est un pays d'Afrique centrale. Sa capitale politique est Yaoundé, au centre du pays, mais la ville principale est Douala, port maritime très important pour l'économie camerounaise. Le pays abrite plus de 250 langues maternelles parlées par près de 23 millions de personnes.

Économie du Cameroun

L'économie du Cameroun a été l'une des plus prospères d'Afrique pendant les 25 années qui on suivi l'indépendance en 1960. En effet de 1965 à 1985, le Cameroun a connu une croissance soutenue (plus de 15 % par an en moyenne), portée par les prix des matières premières, et a longtemps été parmi les pays les plus prospères du continent africain. La baisse des prix des produits de base pour ses principales exportations (pétrole, cacao, café et coton) à partir de 1985, combinée à une monnaie surévaluée et à une mauvaise gestion économique, a conduit à une récession d'une décennie. Pourtant, en raison de ses réserves de pétrole et de conditions agricoles favorables, le Cameroun possède encore à ce jour l'une des économies de produits primaires les mieux dotées d'Afrique Subsaharienne.

À partir de 1994, le pays a renoué avec la croissance et a connu une décennie de solides performances économiques, avec une croissance du PIB en moyenne de 4% par an. De plus, au cours de la période 2004 / 2008, la dette publique a été ramenée de plus de 60% du PIB à seulement 10%. Le Cameroun ambitionne aujourd'hui de devenir un pays émergent d'ici 2035.

Plus de 75% de la puissance industrielle du Cameroun se situe à Douala et Bonabéri et le bétail est élevé dans tout le pays. Quant à la pêche qui emploie 5 000 personnes, elle fournit plus de 100 000 tonnes de fruits de mer chaque année.

Les ressources naturelles du Cameroun sont également très bien adaptées à l'arboriculture et à l'agriculture qui est pratiquée à l'échelle de subsistance par les agriculteurs locaux à l'aide d'outils simples. Ils vendent leurs produits excédentaires et certains entretiennent des champs séparés pour un usage commercial. Les centres urbains dépendent particulièrement de l'agriculture locale pour leurs denrées alimentaires. Les sols et le climat de la côte encouragent la culture commerciale extensive de bananes, de cacao, de palmiers à huile, de caoutchouc et de thé. À l'intérieur des terres du plateau sud du Cameroun, les cultures de rente comprennent le café, le sucre et le tabac. Le café est une culture de rente importante dans les hautes terres de l'ouest et dans le nord, les conditions naturelles favorisent des cultures telles que le coton, les arachides et le riz. La dépendance à l'égard des exportations agricoles rend le Cameroun vulnérable aux variations de leurs prix.

L'exploitation forestière, en grande partie gérée par des entreprises étrangères, fournit au gouvernement plus de 60 millions de dollars par an en taxes, et les lois imposent une exploitation sûre et durable du bois. Le Cameroun devient un pays producteur de pétrole en 1977. Prétendant vouloir faire des réserves pour les temps difficiles, les autorités gèrent les recettes pétrolières "hors budget" dans la plus totale opacité (les fonds sont placés sur des comptes étrangers en France, en Suisse et aux États-Unis). Plusieurs milliards de dollars sont ainsi détournés au bénéfice de compagnies pétrolières et de responsables du régime. L'exploitation pétrolière a diminué depuis 1986, mais il s'agit toujours d'un secteur important, de sorte que les baisses de prix ont un fort effet sur l'économie camerounaise.

L'Islam au Cameroun

Les Peuls, un groupe nomade, ont propagé l'islam au début du 19ème siècle en Afrique de l'Ouest en grande partie grâce à l'activité commerciale et aux confréries soufies (Qadiri et Tijani). Dans la hâte de revendiquer des territoires africains, l'Allemagne est entrée pour la première fois au Cameroun en 1884 et a établi la domination dans le nord du Cameroun en 1902. Tout au long de la période coloniale allemande, les régions de l'Adamaoua et du lac Tchad ont été gouvernées en combinant une forte présence militaire avec une domination indirecte. Les dirigeants musulmans locaux, appelés Lamido à Adamawa et Sultan à l'extrême nord, sont restés au pouvoir, bien que leur influence ait été beaucoup plus limitée qu'au cours du XIXe siècle, en raison de leur légitimité aux allemands et non à l'émir à Yola, au calife en Sokoto ou le Shehu à Kuka. Les institutions politiques et juridiques existantes, ainsi que les lois et coutumes musulmanes et locales, sont restées intactes.

Aujourd'hui, les musulmans représentent environ 20,5% ou 4,7 millions des 23 millions d'habitants du Cameroun. Dans les provinces du nord, la majorité des Peuls est musulmane. D'autres groupes ethniques, connus collectivement sous le nom de Kirdi, pratiquent généralement une certaine forme d'islam. L'ethnie Bamoun de la province de l'Ouest est également musulmane.

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