Bienvenue sur la page dédiée au Suriname de notre site Muslim Expat, votre guide pour explorer ce pays tropical d’Amérique du Sud, bordé par l’océan Atlantique, le Brésil, la Guyane française et le Guyana.
Le Suriname est un pays multiculturel, paisible et encore méconnu. Avec ses forêts denses, sa population diversifiée et ses villes à taille humaine, il offre une expérience unique, entre culture asiatique, africaine, européenne et amérindienne.
Voici six éléments essentiels à connaître avant d’y séjourner : le visa, la religion, la cuisine locale, les transports, les soins médicaux et l’accès à l’eau potable.
Visa accessible : Entrée sans visa pour de nombreuses nationalités. D’autres peuvent faire une demande en ligne ou obtenir un visa touristique à l’arrivée pour des séjours de 30 à 90 jours.
Pluralité religieuse : Le Suriname est l’un des pays les plus tolérants religieusement au monde. L’islam y est pratiqué librement aux côtés du christianisme, de l’hindouisme et d’autres religions.
Cuisine fusion : Plats d’origine javanaise, créole, indienne ou maronne. On y trouve du riz, des ragoûts, des plats végétariens ou à base de poisson. La nourriture halal est disponible dans certains quartiers musulmans.
Transport limité : Réseau de bus de base et taxis collectifs dans la capitale. Pour les zones rurales ou les forêts, il faut un véhicule ou un guide. Les routes sont parfois en mauvais état.
Santé simple : Des hôpitaux et cliniques existent à Paramaribo, mais les infrastructures restent limitées hors des grandes villes. Une assurance santé internationale est fortement conseillée.
Eau potable : L’eau du robinet est potable à Paramaribo. En dehors, il vaut mieux privilégier l’eau embouteillée ou filtrée pour éviter les risques.
Le Suriname possède une histoire singulière, entre colonisation européenne, esclavage, migrations asiatiques et coexistence religieuse pacifique.
Les terres surinamiennes étaient peuplées de tribus amérindiennes avant l’arrivée des Européens. Les Hollandais prennent possession du territoire au XVIIᵉ siècle, malgré la concurrence britannique et française.
Le pays devient une colonie hollandaise d’exploitation. Des esclaves africains sont déportés pour travailler dans les plantations de sucre et de café. Après leur fuite, certains fondent des communautés marronnes dans l’intérieur du pays.
Après l’abolition de l’esclavage, des travailleurs indiens, javanais et chinois sont amenés pour remplacer la main-d’œuvre. Cela donne au Suriname sa forte diversité ethnique actuelle.
Le Suriname devient indépendant des Pays-Bas en 1975. Après une période de troubles militaires, le pays retrouve la démocratie dans les années 1990 et se stabilise progressivement.
Le pays reste pauvre mais paisible. Son atmosphère multiculturelle et ses ressources naturelles en font un lieu singulier et attractif pour les voyageurs en quête d’authenticité.
Ville principale du pays, Paramaribo est le centre politique, économique et culturel. On y trouve des mosquées, églises et temples côte à côte, des marchés animés, des restaurants variés et des bâtiments coloniaux néerlandais classés à l’UNESCO.
Située à l’ouest, près de la frontière guyanaise, Nieuw Nickerie est connue pour sa production de riz. Elle offre un cadre de vie calme, entouré de nature et de rizières. L’ambiance y est paisible et rurale.
Ancienne ville industrielle du centre-est, Moengo est située près des zones forestières. Elle a connu un essor autour de l’exploitation de la bauxite et conserve une identité culturelle propre avec des communautés marronnes et artistes locaux.