Luanda est la capitale de l'Angola et aussi la ville la plus grande du pays. C'est en 1575 que la ville fut fondée par les Portugais.
Environ un tiers des Angolais vivent à Luanda, dont 53% dans la pauvreté. Les conditions de vie à Luanda sont médiocres pour la plupart des habitants, avec des services essentiels tels que l’eau potable et l’électricité, des pénuries graves et de graves problèmes de circulation.
En revanche, les constructions de luxe au profit de la minorité riche sont en plein essor. Luanda est l'une des villes les plus chères du monde pour les résidents étrangers.
Les nouveaux tarifs d'importation imposés en mars 2014 ont rendu Luanda encore plus cher. Par exemple, un pot d'un demi-litre de crème glacée à la vanille au supermarché coûterait 31 dollars.
Les droits d'importation plus élevés s'appliquaient à des centaines d'articles, de l'ail aux voitures. L’objectif déclaré était de tenter de diversifier l’économie fortement tributaire du pétrole et de promouvoir l’agriculture et l’industrie, secteurs qui sont restés faibles.
Ces tarifs ont causé beaucoup de difficultés dans un pays où le salaire moyen était de 260 dollars par mois en 2010. Toutefois, dans l'industrie pétrolière en plein essor, le salaire moyen était plus de 20 fois supérieur, à 5 400 dollars par mois.
Luanda est le siège des principales entreprises du pays, parmi lesquelles Angola Telecom, Unitel, Endiama, Sonangol, Linhas Aéreas de Angola et Odebrecht Angola (celle-ci brésilienne), entre autres.
L'industrie de transformation est la principale activité de la ville. Elle est active dans les secteurs de l'agro-alimentaire, le textile, les ciments et matériaux de construction, les matières plastiques, les métaux, les cigarettes et la chaussure.
Le pétrole, dont on trouve des gisements off-shore à proximité, est raffiné dans la ville, même si cette industrie a largement souffert de la guerre civile angolaise (1975-2002). Luanda possède un excellent port naturel. Ses principales exportations sont le café, le coton, le sucre, les diamants, le fer et le sel. La ville comporte également un important secteur de la construction.
La croissance économique du pays est largement soutenue par l'exploitation du pétrole. La ville est la plus développée du pays et le seul grand centre économique en Angola. Le marché immobilier est dynamisé par l'arrivée de nouveau acteurs, utilisant les techniques modernes de vente de logement en ligne.
Une étude (effectuée par le groupe de consultants Mercer) mesurant le coût de la vie pour les expatriés dans les villes du monde entier place Luanda au 1er rang de la ville la plus chère du monde.
Un des principaux attraits de Luanda, l'avenue du 4 février, connue sous le nom de Marginal, symbolise le contraste entre la beauté naturelle de la baie et les édifices modernes qui la bordent.
L'île du Cabo, à l'entrée de la baie de Luanda, comporte de belles plages de sable blanc aux eaux claires, agrémentées de cocotiers. L'île possède également des infrastructures de loisirs, avec de nombreux bars et restaurants.
Bien qu’elle soit l’une des plus grandes religions du monde, l’Islam n’a toujours pas été reconnu en Angola, pays qui compte environ 75% de chrétiens.
La population musulmane de tout le pays, elle, s’élève à environ 800 000 personnes dont une bonne partie installée à Luanda et composée en grande partie de migrants d'Afrique de l'Ouest et de familles d'origine libanaise, selon David Alberto Ja, chef de la Communauté islamique d’Angola.
L’Association pour le développement de l’islam en Angola est la principale organisation de prosélytisme. Les angolais musulmans sont représentés par le Conseil Suprême des Musulmans Angolais de Luanda.
La constitution angolaise prescrit la liberté de croyance. Cependant, la presse musulmane a déclaré que la communauté musulmane était particulièrement visée par le gouvernement angolais. Les musulmans se voient actuellement refuser de facto l'autorisation de prier ou de construire des mosquées.
Malgré le manque de reconnaissance légale, les musulmans exercent librement leur religion depuis plusieurs décennies et il y a maintenant 60 mosquées dans tout le pays dont les principales se situent à Luanda et ses environs.